Traversée Louis Goueil dy her

Participants : Bruno, Mathilde, Vincent, Olivier D, et Anaïs qui trainait par là :)

Le climat actuel et la météo s'y prêtant, nous avons décidé de nous rendre sur la partie la plus basse du réseau de la Coume, espérant pouvoir passer le siphon final sans trop de problème.

Un coup de téléphone à Sylvestre la veille nous apprenait, à notre grande satisfaction, que la traversée Louis-Goueil dy Her était intégralement équipée, en revanche nous allions devoir faire appel à notre sens de l'observation et de l'orientation, le cheminement s'avérant tortueux et non évident.

Donc en ce beau jeudi du mois d'octobre, Vincent, Olivier D, Anais, Mathilde et Bruno nous sommes donc retrouvés à Arbas sur le parking du centre de vacance Pierre Baudis, ce dernier se trouvant à proximité de la sortie du Goueil dy Her. Après y avoir laissé la voiture d'Anais (navette oblige), nous voila partis pour le parking "Pèneblanque".

Une fois tous équipés, Vincent a eut le temps de souffler les bougies de ses ...7 ans (il m'a interdit de le dire): en effet il eut été périlleux pour les éclairs au chocolat et café de se lancer dans la traversée.

A 10h30 nous pénétrions dans la grotte Louis: quelques passages étroits plus tard,  suivis du puits Joseph de 65 mètres (entrecoupé de nombreux fractios) ainsi que de quelques autres le tout dans une ambiance relativement sèche nous arrivions doucement vers la rivière du Gouiel dans de très beau décors relativement variés. Nous avons dû pour cela descendre 4 étages et demi du réseau en passant par le biais de nombreuses désescalades parfois bien étroites et surtout non balisées...bref, les dieux de l'orientation étant avec nous, quatre heures plus tard nous foulions le sol du 1° étage (dernière étape avant la rivière), avant de descendre le dernier puits (un P 19)... et fouler la rivière.

Cette dernière partie ne comportait plus qu'un seul obstacle (un shunt dans la rivière), et ressemblait à une randonnée aquatique ou l'eau n'arrivait qu'aux genoux pour les plus grands et un peu plus pour les un peu moins grandes.

Nous avons réalisé notre chance qu'une fois devant le siphon qui était désamorcé et permettait de passer sans encombre (ni combi, ni détour): un dernier petit crapahut et nous sortions sur le coup de 16h00.

Cerises sur le gâteau: le temps de faire la navette pour Anais et Bruno, tout le matériel avait était nettoyé par l'équipe de choc (merci la rivière)... et le troquet sur la place d'Arbas était ouvert.

Bilan: belle traversée qui mérite le détour de par sa variété de paysages sous terrains ainsi qu'un mix bien équilibré entre les progressions verticales et horizontales.

Bruno