Au Papillon, encore...

Hier mercredi 27 mars, nous avons fait une petite virée au Papillon, Lolo et moi.

On souhaite terminer l'une des deux branches du réseau qui se développe depuis la base des puits, à -450, soit au programme un peu de topo, une escalade, et si ça ne donne rien, le déséquipement de cette partie, histoire de récupérer des cordes pour d'autres objectifs.

Afin de ne pas se faire coincer par la neige sur la piste (et en effet il y a encore de part en part de belles accumulations), nous montons à pied depuis Buzan (45 min de grimpette).

Il y a beaucoup d'eau sous terre, la chatière au bas du P70 est remplie d'eau et nous oblige à nous mouiller dès le début. Bien vite nous sommes à pied d'oeuvre, nous commençons par le bout de topo qui manquait et allons voir l'escalade terminale, dernier point d'interrogation sur cette branche. Pour être léger, nous n'avons pas pris de corde supplémentaire et devons déséquiper une partie afin d'avoir de quoi grimper.

 On attaque, mais au bout de 9 m environ (13 m depuis le bas de la galerie), le méandre atteint pince, on ne passera pas. Moment de doute, car plus en aval, il reste une possibilité d'atteindre ce méandre en passant contre le plafond. Pour aujourd'hui, nous sommes un peu léger en matos, et après une observation attentive, la probabilité que ça puisse continuer nous semblent assez mince. Nous prenons donc la décision de déséquiper cette branche, on laissera un point d'interogation sur la topo, un jour, peut-être, d'autres voudront aller voir...

Le déséquipement est laborieux, les cordes sont pleines de boue, se coincent, les mousquetons zicral laissés en place sont couverts de gelée et ne veulent pas s'ouvrir, mais finalement on y arrive, et récupérons cinq cordes de 10, 12, 15, 20 et 25 mètres que nous laissons à la base des puits. Nous sortons en revanche toute la quincaille. Nous avons au club des amarrages en inox, qu'il faut préférentiellement utiliser quand on sait que ça va rester sous terre.

 Avant de rentrer, nous faisons quelques photos de ce réseau, qui a de la gueule. Il reste l'autre branche à terminer, avant de tout le déséquiper.

     

 La remontée est une simple formalité, sortie après 10 heures sous terre.